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Un produit bon pour la santé

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Les idées reçues

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Un peu d'histoire

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Un produit bon pour la sainté

La viande du cochon est relativement facile à faire cuire et presque toutes les parties sont comestibles. Mais sans le savoir, il regorge de vertus pour la santé.

Le cochon représente une bonne source vitaminique. En effet, les vitamines B1, B2, B3, B5, B6, B12 y sont présentes avec un taux important pour l’organisme.

La vitamine B1

La vitamine B1 qui correspond à la thiamine, est indispensable à la croissance. Elle est utile pour les efforts à effectuer car est nécessaire à la production d’énergie.

La vitamine B2

La vitamine B2 joue une rôle important avec le fer pour notamment fabriquer des globules rouges.

La vitamine B3

La vitamine B3 participe au processus de formation de l’ADN, permettant une croissance et un développement normal.

La vitamine B5

La vitamine B5 ou acide pantothénique permet une bonne utilisation de l’énergie par l’organisme.

La vitamine B6

La vitamine B6 appelée pyridoxine, fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme des protéines et des acides gras ainsi qu’à la synthèse (fabrication) des neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux). Elle contribue également à la fabrication des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène. La pyridoxine est aussi nécessaire à la transformation du glycogène en glucose et elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire. Enfin, cette vitamine joue un rôle dans la formation de certaines composantes des cellules nerveuses et dans la modulation de récepteurs hormonaux.

La vitamine B12

La vitamine B12 travaille de concert avec l’acide folique (vitamine B9) pour la fabrication des globules rouges dans le sang. Elle travaille aussi à l’entretien des cellules nerveuses et des cellules fabriquant le tissu osseux.

En plus des vitamines, la viande de cochon est une source de fer, de phosphore, de zinc et de Sélénium.

Phosphore

Phosphore : La viande porcine est une excellente source de phosphore. Ce minéral est nécessaire au fonctionnement de l’organisme. Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Il joue un rôle essentiel dans la formation et le maintien de la santé des os et des dents. De plus, il participe entre autres à la croissance et à la
régénérescence des tissus et aide à maintenir à la normale le PH du sang. Il est l’un des constituants des membranes cellulaires.

Zinc

Zinc : il s’agit d’un oligo-élément que les individus atteints de diabète, notamment les insulinodépendants, devraient consommer en priorité. En effet, il participe activement à la fabrication de l’insuline qui est nécessaire à la régulation du taux de sucre dans le sang.

Le filet de porc et la côtelette de porc sont d’excellentes sources de zinc pour la femme. En effet, Le zinc participe notamment aux réactions immunitaires, à la fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la cicatrisation des plaies et au développement du fœtus.

Fer

Fer : les femmes, à cause des menstruations, ont plus besoin de fer que les hommes. Ainsi, si le filet de porc est une excellente source de fer pour les hommes, on peut dire que pour les femmes, il n’est qu’une simple source utile parmi d’autres. Jouant un rôle essentiel dans la fabrication des globules rouges, le fer est indispensable dans le bon fonctionnement de l’organisme, surtout du cerveau. Le manque de ce minéral dans le corps peut produire des effets néfastes sur la santé. A ce sujet, ce manque peut se manifester par de la faiblesse, de la mauvaise humeur, de la fatigue, ou encore une teinte pâle de la peau. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux). Le fer héminique

(d’origine animale) contenu dans la viande est beaucoup mieux absorbé que le fer non héminique provenant des végétaux.

Sélénium

Sélénium : Le porc est une excellente source de sélénium. Ce minéral travaille avec l’une des principales enzymes antioxydantes, prévenant ainsi la formation de radicaux libres dans l’organisme. Il contribue aussi à convertir les hormones thyroïdiennes en leur forme active.

En résumé, la viande de cochon est un aliment destiné à la consommation quotidienne du fait de son excellent apport en nutriments indispensables à l’organisme. En suivant quelques règles d’hygiène, et compte tenus de ses effets bénéfiques sur la santé, vous pouvez manger de la viande de cochon sans crainte.

Les idées reçues

Le cochon est une viande grasse :

Le cochon est injustement considéré comme une viande grasse. Nous faisons souvent l’amalgame entre la viande et les produits de charcuteries ou les rillettes.

En réalité la viande de cochon est beaucoup moins grasse que celle du bœuf ou du mouton.

Dans la viande de cochon, le gras est essentiellement à l’extérieur. Vous pouvez donc l’enlever comme on épluche un fruit.

100gr de viande maigre de cochon, c’est-à-dire parée du gras visible, n’apportent dans la plupart des cas que 1,5 à 2g de lipides, soit le cinquantième de la ration journalière préconisée dans la plupart des régimes ou encore l’équivalent de 100gr de lait demi-écrémé.

La composition des lipides en acides gras polyinsaturés (« le bon gras ») situe la viande de cochon juste après la volaille. Mieux encore, la quantité de cholestérol n’est en moyenne que de 50mg/100gr, valeur comparable à celle de la viande de volaille et donc pauvre en cholestérol.

Oubliez les préjugés. Aujourd’hui, le cochon s’accommode parfaitement aux menus minceurs et répond à toutes les exigences d’une alimentation moderne et équilibrée.

Un peu d'histoire

Issu de la famille des suidés, c’est durant la première période le l’ère tertiaire que le cochon apparait. D’abord en Asie Mineure puis un peu partout aux confins de l’Asie, de l’Afrique et de l’Europe.

Avant de devenir l’animal jovial que l’on connaît, notre ami le cochon est longtemps resté sauvage. Bien qu’il lui fût longtemps affilié en raison de leur ressemblance, le cochon ne descend pas de son voisin le sanglier, mais du cochon sauvage. En effet, d’après les zoologues, il y a bien eu séparation dès la préhistoire entre les ancêtres du sanglier et ceux du porc domestique. La
domestication du porc a commencé, en Europe, vers 7 000 ans avant Jésus-Christ.

Véritable nourriture spirituelle, le cochon trouve sa place dans la majorité des cultures où les diverses symboliques qui lui sont attribuées restent très manichéennes.

Dans la mythologie grecque, on l’associe à Déméter, déesse de la fécondité et de l’agriculture. Et l’on raconte même que Zeus aurait été nourri par une truie qui lui aurait généreusement offert de son lait. On retrouve aussi le cochon dans de nombreuses légendes de la mythologie de la Grèce Antique.

Chez les Romains, il devient l’attribut du dieu Esus, tandis que les Égyptiens lui prêtent une image double associée à la fécondité, mais aussi à la malfaisance. À cet égard, les porchers étaient strictement interdits dans les temples.

La mauvaise réputation du cochon, animal sale et maléfique, se retrouve dans les civilisations hébraïques et musulmanes, où Moïse et Mahomet interdirent à leur peuple tout contact avec lui.

D’après le comte de Buffon, cet interdit alimentaire constitue l’un des facteurs explicatifs du faible développement de l’Islam en Chine, où le porc est un aliment très apprécié.

Si le cochon est parfois associé et comparé au démon, il est aussi considéré comme un animal merveilleux et digne d’estime, une créature prodigieuse aimée des Dieux. Cette dichotomie « bien/mal » se retrouve tout au long de l’histoire du cochon et de ses représentations symboliques.

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